

Présence du végétal
La présence de la trame arborée de Cuers comprend quatre niveaux.
Plus de la moitié de la commune est naturelle, avec un taux d’arborisation proche de 100 %.
Les plaines agricoles, essentiellement viticoles présentent une faible arborisation, inférieure à 15 %. En zone urbaine, le taux de trame arborée oscille entre 15 % et 60 % dans les zones pavillonnaires à moins de 15 % pour le centre historique.
La commune de Cuers se caractérise par des rues urbaines peu végétalisées, très souvent inférieures à 15 %, à part pour le Bd Gambetta, bordé par de vieux platanes (+ de 60 % d’arborisation).
Pour mesurer la végétalisation de la ville, Cereg s'est basé sur les données COSIA de l’IGN (occupation du sol par intelligence artificielle).


Confort thermique urbain
En zone urbaine, le confort thermique montre deux grands types d’espaces :
Le centre-ville historique présente un phénomène d’îlot de chaleur urbain (nocturne), du fait de sa morphologie urbaine (bâti dense, typique des villages méditerranéens) et de son côté minéral. Cette morphologie urbaine constitue en revanche un îlot de fraicheur en journée en raison des ombres portées des bâtiments.
Autour du centre historique, les zones d’habitat individuel présentent des phénomènes inverses : en journée, difficile de trouver de l’ombre dans les rues, alors que la nuit, les surfaces et l’air se rafraîchit davantage.
Le confort thermique ressenti pendant la journée change selon l’itinéraire choisi. Il dépend principalement de la morphologie urbaine et de l’ombre projetée par les bâtiments. La présence d’arbres permet, via l’ombrage et l’évapotranspiration, de réduire ponctuellement cet inconfort tout comme la proximité avec de grandes surfaces d’eau, telles que les fleuves ou les lacs.
L’intensité des îlots de chaleur urbains la nuit est estimée à partir de la morphologie du tissu urbain et de la capacité (ou non) de l’air chaud accumulé durant la journée à s’échapper librement. En croisant l’exposition aux îlots de chaleur urbain avec les données de population de l’INSEE, il est ainsi possible de déterminer le risque lié au ICU sur les différentes mailles de la commune.


Désimperméabilisation
Le potentiel de désimperméabilisation permet de visualiser les zones imperméabilisées, faiblement bâties et où les caractéristiques physiques permettent d’infiltrer l’eau de pluie. Quelle que soit la ville, ce sont souvent les mêmes types d’espaces urbains qui sortent du lot : les stationnements, les places, les grandes infrastructures de transport et les cimetières.
Cuers ne fait pas exception à ce constat avec plusieurs espaces de ce type, essentiellement situés en zone d’habitat individuel.
La désimperméabilisation et la déconnexion des réseaux constituent un fort levier financier pour la renaturation urbaine. Ce prédiagnostic sur la présence du végétal et le confort thermique urbain permet de prendre en compte certains co-bénéfices de ces aménagements.
Le potentiel de désimperméabilisation est un indicateur qui permet de mettre en avant les zones ou parcelles urbanisées ou des actions de désimperméabilisation pourraient être bénéfiques. Il est déterminé en croisant la topographie, l’imperméabilisation et les zones construites.

