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NAN

Présence du végétal 

La trame arborée nantaise se structure autour de quatre grands ensembles :

  • Les espaces naturels et zones humides (bords de Loire, vallées de l’Erdre, du Gesvres, de la Chézine et du Cens) : ces secteurs restent très majoritairement végétalisés, avec un taux d’arborisation qui dépasse 60 %.

  • Grandes coulées vertes péri-urbaines (parc de la Chantrerie, parc de Procé, parc du Grand Blottereau et Parc du Bosetti, bords de l’Erdre et de la Sèvre nantaise) : l’arbre occupe entre 30 % et 60 % des surfaces, assurant la continuité écologique entre la couronne rurale et le cœur de ville.

  • Les quartiers périphériques de l’hypercentre (Dervallières-Zola, Saint-Joseph-de-Porterie, Nantes nord, Nantes Erdre, Doulon Bottière, …) : l’arborisation des parcelles privées et des alignements de voiries oscille de 15 % à 30 %, mais reste très hétérogène selon les rues. On remarque l’existence d’une ceinture verte autour de l’hypercentre commençant au bas Chantenay et finissant au boulevard de Doulon en passant par le boulevard des Anglais et le pont de la Tortière.

  • Hypercentre et île de Nantes : la densité bâtie et l’héritage portuaire se traduisent par un couvert arboré limité (< 15 % par maille), hormis des poches de fraîcheur localisées (le Cours Saint-Pierre, le Jardin des Plantes, l’ile de Versailles et le parc CRAPA).

Pour mesurer la végétalisation de la ville, Cereg s'est basé sur les données COSIA de l’IGN (occupation du sol par intelligence artificielle).


Confort thermique urbain

La Loire et l’Erdre tempèrent légèrement les maximums estivaux, mais la morphologie dense du centre-ville et ses abords produisent un îlot de chaleur nocturne marqué. Le risque sanitaire associé est important en effet, ces secteurs cumulent ainsi densité de population, vulnérabilité sociale et exposition thermique. À l’inverse, ce phénomène est moins marqué sur les quartiers plus éloignés de l’hypercentre, caractérisé par un habitat plus pavillonnaire et plus ouvert et (Doulon-Bottière, Saint-Joseph-de-Porterie, le haut de Dervallières – Zola et de Bellevue). 

Le confort thermique ressenti pendant la journée change selon l’itinéraire choisi. Il dépend principalement de la morphologie urbaine et de l’ombre projetée par les bâtiments. La présence d’arbres permet, via l’ombrage et l’évapotranspiration, de réduire ponctuellement cet inconfort tout comme la proximité avec de grandes surfaces d’eau, telles que les fleuves ou les lacs.

Ainsi les parcs nantais, les cours d’eau et leurs vallées jouent un rôle d’îlots de fraîcheur diurne : sous la canopée des arbres ou via les brises, le confort thermique est nettement amélioré lors des épisodes de canicule. Il en est de même pour la majorité du centre-ville et ces rues étroites, comme le quartier Bouffay forme un lieu de refuge en journée pour se rafraichir à l’ombre des bâtiments. A contrario, les places minérales (Parvis de la gare, Place du Commerce, Place Graslin, le pourtour de l’ile Feydeau) et les grands boulevards figurent parmi les secteurs les plus chauds de la ville. 

L’intensité des îlots de chaleur urbains la nuit est estimée à partir de la morphologie du tissu urbain et de la capacité (ou non) de l’air chaud accumulé durant la journée à s’échapper librement. En croisant l’exposition aux ilots de chaleur urbain avec les données de population de l’INSEE, nous obtenons ainsi le risque lié au ICU sur les différentes mailles de la commune.

 

Désimperméabilisation 

Le potentiel de désimperméabilisation permet d’identifier les zones imperméabilisées, peu bâties, où les caractéristiques physiques sont favorables à l’infiltration des eaux de pluie. Quelle que soit la ville, les mêmes types d’espaces urbains ressortent le plus souvent : parkings, places, grandes infrastructures de transport et cimetières. Nantes ne fait pas exception, avec de nombreux sites de ce type, auxquels s’ajoutent les friches et emprises portuaires de l’île de Nantes.

Dans la majorité de ces secteurs, le substrat alluvial sableux de la vallée ligérienne offre une bonne perméabilité, favorable à l’infiltration. Par ailleurs, les zones les plus propices à la désimperméabilisation recoupent en partie celles présentant un fort ICU, ce qui renforce l’intérêt d’une stratégie conjointe de “désimperméabilisation + végétalisation” pour rafraîchir le microclimat et réduire les volumes envoyés au réseau mixte de la ville.

Enfin, la désimperméabilisation et la déconnexion des réseaux représentent un levier financier important pour la renaturation urbaine. 

Le potentiel de désimperméabilisation est un indicateur qui permet de mettre en avant les zones ou parcelles urbanisées ou des actions de désimperméabilisation pourraient être bénéfiques. Il est déterminé en croisant la topographie, l’imperméabilisation et les zones construites.


Téléchargez ces éléments au format pdf dans le carrousel ci-dessous : 

 

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