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Cereg
Newsletter N°9
Février 2020
  LE DEPART

Cereg Philippe Debar, sa vie au fil de l’eau  

Philippe Debar, associé fondateur de Cereg Ingénierie (Montpellier), tire sa révérence, au terme d’une carrière longue et riche. Responsable de l’hydraulique, entrepreneur avisé et visionnaire, Philippe, 66 ans, diplômé de Polytech Montpellier, a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Rapide flash-back. Un temps salarié d’un bureau d’études international, il s’est associé en 1987 à la tête du bureau d’études Puce Environnement, aux côtés de Pierre Danet et Benoît Catoire, alors que le marché de l’ingénierie était à l’époque « dominé par les bureaux d’étude publics », rembobine-t-il. La société, spécialisée dans le domaine de l’environnement, est rebaptisée SIEE, et se développe dans le Sud de la France, jusqu’à compter près de 150 salariés. « L’ingénierie publique a disparu, créant un énorme appel d’air pour l’ingénierie privée.» Après un passage de quelques années chez Ginger, qui avait acquis SIEE, l’envie de créer une structure reprend le dessus… Ainsi naît Cereg Ingénierie, en novembre 2006, avec Nicolas Charras et Pierre Danet (parti en 2015, année où Maxime Roche, Jacques de la Rocque et Laurent Fraisse entrent au capital).

Une approche humaine des dossiers

Cereg Ingénierie n’a pas été créé ex nihilo, mais s’est adossée à Cereg, entreprise déjà existante, spécialisée en Maîtrise d’oeuvre, alors dirigée par André Fonda (remplacé en 2012 par Sébastien Brujas et Benoît Phalippou). Une stratégie habile, qui a permis de démarrer avec un nom et des références, tout en complétant les compétences de l’entreprise. Cereg est particulièrement performant dans les domaines suivants : eau, assainissement, hydraulique, VRD, paysage, environnement et études règlementaires. Les métiers Etudes amont et Mesures de l’entreprise a bondi de 8 à 80 salariés en 12 ans, sans acquisition. Une croissance en partie portée, admet Philippe Debar, par « une réglementation de plus en plus contraignante, qui exige l’élaboration de dossiers réglementaires pour quasiment tout projet ». Mais Cereg se distingue aussi par lui-même. Avec un mot chevillé au corps : la passion. « Notre activité suppose une implication dans un territoire. Quand on présente un dossier, il faut une approche humaine du sujet. Nous ne rédigeons pas une réponse industrielle à une consultation ou un projet. »
CEREG
  Philippe, un amoureux d'équitation
Cereg

Sa devise : « VOTRE PROJET EN SERA MEILLEUR ! »

Ses trois valeurs cardinales :

  • Curiosité (« cela évite de s’endormir »),
  • Compétence technique (« aller au bout des choses »),
  • Qualité rédactionnelle (« cela conditionne la clarté des rapports »). 

Et maintenant ? Rassurez-vous, Philippe ne va pas rester inactif. Le pourrait-il ? « Je vais essayer de devenir expert judiciaire, et, à travers une activité indépendante, je compte proposer des formations et de l’assistance à maîtrise d’ouvrage, pour aider les clients à mieux définir leur projet. ».

Cet amoureux d’équitation pourra aussi s’adonner à sa passion des longues balades à cheval, en France (Lozère, Quercy…) ou à l’étranger (désert de Namibie, Tanzanie, Brésil, Botswana…). « C’est un moyen fabuleux de rencontrer des gens du coin. Il y a le plaisir du voyage, la découverte à l’état pur ». 

« Dans le métro, avec une tour informatique »

Toujours tenter. Philippe Debar n’a jamais reculé devant aucun défi, même le plus fou. En 1992, il répond à un appel d’offres portant sur la cartographie des zones inondables de la Seine dans la traversée de Paris. Devant le jury, constitué de personnalités d’envergure, « j’ai réussi, avec mon associé de l’époque, à faire la différence, face à des géants comme le BCEOM ou Artelia », sourit-il. Il se rappelle avoir « transporté une grande tour informatique, et des rames de papier, dans le métro, car je ne pouvais pas me payer le taxi. Mais nous avions l’outil approprié. Nous avons gagné cette affaire, 1 million de francs à l’époque (150.000 euros). C’était beaucoup d’argent et, surtout, une référence considérable pour la suite ! »

Phlippe Debar en chiffres !
40 ans
d'expérience métier !
2000 +
études réalisées avec brio !
1000
souvenirs magnifiques !


  Cereg
Fabien Christin - Nouveau responsable de l’activité hydraulique

Fabien Christin est le nouveau responsable de l’activité hydraulique de Cereg. Il était auparavant chef de projet. Agé de 40 ans, il affiche 15 ans d’expérience, dont plus de 10 ans chez Cereg. Bref, une valeur sûre. A ses côtés, il peut compter sur une équipe solide d’une quinzaine d’ingénieurs spécialisés en hydraulique. Il s’appui également sur l’expérience de Laurent Caballero, directeur de l’agence de Toulouse (49 ans), et l’expertise de Julie Saugnac (33 ans), chef de projet à Montpellier.

 


Les défis à relever...
 
Cereg
... Face à la pression environnementale, l’innovation et l’anticipation...
Sécheresses, inondations, submersions marines, maîtrise du foncier, pression démographique et réglementaire… Pour Philippe Debar, Cereg traverse « une époque charnière », avec des projets d’aménagement qui « entrent au forceps. On ne peut plus penser aujourd’hui comme autrefois. Le foncier se raréfie, les contraintes environnementales ont explosé et continuent de se renforcer. On en apprend tous les jours sur le milieu naturel. On voit arriver la fin de l’étalement urbain. C’est pour toutes ces raisons que notre métier est intéressant ! » De multiples éléments s’entrecroisent donc dans un seul et même dossier. En termes d’ingénierie, les projets deviennent de plus en plus complexes à résoudre.

Un déséquilibre qui s’accentue. Les outils de connaissance, de modélisation et de simulation «  permettent de questionner les aménagements adaptés à tel ou tel territoire, décrypte Jacques de la Rocque. Il s’agit de réaménager les bourgs, gérer les submersions marines en ramenant des quartiers dans les terres, comme à Lacanau (33). » Arrivés à des niveaux très pointus de connaissance de fonctionnement des milieux, Cereg perçoit avec acuité « le déséquilibre entre les raisonnements d’aménagement du territoire et les éléments de réponse des milieux ». 

Plans d’eau. Pour pallier le manque d’eau, Jacques de la Rocque prône une meilleure gestion des plans d'eau pour améliorer la qualité des milieux et favoriser une plus grande qualité hydrologique de nos cours d'eau. 

Repenser l’aménagement. « Il va falloir réfléchir à la désimperméabilisation, à savoir que pour créer un parking, il faudra enlever du bitume ailleurs, explique Philippe Debar. Ce jeu de chaises musicales est l’occasion de renouveler la façon de penser. » Les îlots de chaleur dans les villes vont de plus en plus interroger l’usage de l’eau, la végétation dans les milieux urbains et la relation de l’homme à la nature. « Face aux phénomènes climatiques intenses, aux invasions d’espèces, aux forêts qui disparaissent, on ne peut plus ne faire que répondre à une contrainte réglementaire, conclut Jacques de la Rocque. Il faut montrer davantage d’anticipation et d’ingénierie dans l’aménagement, et être moins dans la réaction. » Innovation et anticipation : le cap de Cereg pour les prochaines années. 
 
 
... Face à un marché en mutation...
La granulométrie moyenne des dossiers monte en puissance. « Une affaire moyenne se situait autour de 20.000 euros jusqu’en 2016 », observe Nicolas Charras. « Un bond s’est produit depuis, avec des contrats supérieurs à 100.000 euros, dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. » Cereg est en train de finir le schéma directeur d’assainissement du Syndicat des Eaux de la Barousse et du Comminges (plus de 40 communes). « Notre première affaire à plus d’1 million d’euros (1,2 M€) », souligne Maxime Roche.
Exemples de marchés à venir en 2020 : étude sur le pluvial pour la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis ; PPRi du bassin versant de la Basse-Castelnou (plaine du Roussillon), pour la DDTM des Pyrénées-Orientales. « Nous nous tournons de plus en plus vers les intercommunalités, qui détiennent la compétence eau », confie Jacques de la Rocque. Le plus gros frein au développement se résume aux difficultés de recrutement. Des postes sont ouverts régulièrement pour des profils de chefs de projets, avec 5 à 10 ans d’expérience, « et qui s’ennuient dans leur travail actuel », sourit Maxime Roche. 
 
 
Cereg
... En tenant le cap des valeurs !
Valoriser la forte spécialisation des équipes

La formation, le niveau de rémunération, le climat social, les perspectives d’évolution, l’intéressement aux résultats constituent le pacte entre la direction et les équipes. Résultat : un faible taux de turn-over, de l’implication et une qualité optimale des prestations… et des clients satisfaits. 
Autre valeur forte de la PME : des équipes très spécialisées, chacune constituées à dessein d’environ 20 personnes. « Il faut des équipes à taille humaine, avec des portes ouvertes, des cadres expérimentés, sans hiérarchie de pouvoir, pour que les gens se parlent et que les décisions soient prises vite, détaille Philippe Debar. Dans des structures plus grosses, l’ambiance s’estompe, et on a tendance à ressasser davantage les problèmes que les victoires. » L’idée consiste aussi à rester connecté en permanence avec la réalité du terrain. « Il ne faut jamais perdre de vue la demande du client », insiste-t-il. 

Toujours Innover : Un logiciel sur la gestion de la ressource en eau

L’innovation est une autre valeur-phare. Cereg est ainsi le bureau d’études qui a élaboré la méthodologie la plus innovante en matière d’études sur les volumes prélevables. Son logiciel COGERE (COnnaissance et GEstion de la Ressource en Eau) traite de l’analyse fréquentielle ou des modalités de partage, simule le fonctionnement des cours d’eau, leur étiage et leur tarissement… « Il y a un côté technique, mais aussi humain, rappelle Nicolas Charras. Avant, les industriels, les collectivités et les agriculteurs ‘tapaient dans le milieu’. Ça ne gênait personne. Aujourd’hui, on se rend compte qu’il faut laisser de l’eau, pour les poissons et les végétaux. Les agriculteurs paient le prix de cette prise de conscience. Certains pleurent, dans des réunions avec les services de l’Etat, en apprenant des mesures de restrictions d’eau. En coupant l’eau, vous leur coupez l’outil de travail. C’est poignant. »

 
 
 
  MERCI PHILIPPE !


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