Présence du végétal
La présence de la trame arborée à Clisson est très inégale et prend plusieurs formes :
Les zones les plus végétalisée avec une couverture arborée supérieur à 30% sont autour des cours d’eau de la ville : la Sèvre Nantaise, le plus important qui coupe la ville en deux, la Moine, qui longue la bordure Est de la ville, et le ruisseau du Chaintreau, qui fait la délimitation septentrionale de la commune. Vienne ensuite les haies et le bocage agricole au Nord agricole où la densité de la trame arborée augmente localement. Enfin, le centre-ville et les zones agricoles sans haies sont peu végétalisées avec une densité de la trame arborée inférieure à 15%.
Outre les rues proches des ripisylve des cours d’eau de la commune certaines artères comme le boulevard Pierre et Marie Curie présente une végétalisation plus importante que les autres rue de la commune.
Pour mesurer la végétalisation de la ville, Cereg s'est basé sur les données COSIA de l’IGN (occupation du sol par intelligence artificielle).
Confort thermique urbain
Le confort thermique ressenti pendant la journée change selon l’itinéraire choisi. Il dépend principalement de la morphologie urbaine et de l’ombre projetée par les bâtiments. La présence d’arbres permet, via l’ombrage et l’évapotranspiration, de réduire ponctuellement cet inconfort tout comme la proximité avec de grandes surfaces d’eau, telles que les grands cours d’eau ou les lacs.
De ce fait les rues du centre-ville historique de Clisson sont fraîches la journée tout comme celles situées aux bords de la Sèvres Nantaise ou de la Moine. A l’inverse les quartier pavillonnaires ou les zones d’activités sont sources d’inconfort
La nuit, le phénomène d’ilot de chaleur urbain est peu marqué sur Clisson, en effet avec une structure urbaine plutôt ouverte, exceptée sur une petite partie du centre historique, l’air chaud de la journée peu facilement s’évacuer et l’air se rafraîchit davantage. De ce fait la population est peu exposée aux ICU sur la commune.
Désimperméabilisation
Le potentiel de désimperméabilisation permet de visualiser les zones imperméabilisées, faiblement bâties et où les caractéristiques physiques permettent d’infiltrer l’eau de pluie. Quelle que soit la ville, ce sont souvent les mêmes types d’espaces urbains qui sortent du lot : les stationnements, les places, les grandes infrastructures de transport, terrains de sport et les cimetières. Clisson ne fait pas exception à ce constat avec plusieurs espaces de ce type, essentiellement situés en zone d’habitat individuel et au niveau du Parc d’activité Tabari, au sud de la ville.
La désimperméabilisation et la déconnexion des réseaux constituent un fort levier financier pour la renaturation urbaine. Ce prédiagnostic sur la présence du végétal et le confort thermique urbain permet de prendre en compte certains co-bénéfices de ces aménagements.
Le Hellfest sous haute température
Le 20 juin dernier, à Clisson, l’enfer n’était pas seulement sur scène. La carte d’ensoleillement direct montre en particulier qu’il était difficile de trouver de l’ombre aux abords des Main Stages.
La War Zone présente quelques zones ombragées, mais seules les zones arborées au centre du site pourront véritablement constituer un ilot de fraicheur durant la journée.
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