

Confort thermique urbain
Sous le climat méditerranéen, les villages historiques se sont construits comme de véritables machines bioclimatiques.
Rues étroites, orientées est–ouest ou nord–sud, qui restent dans l’ombre une bonne partie de la journée ;
Bâti dense accumulant la chaleur dans les murs épais de calcaire la journée et la restituant la nuit ;
Façades claires et toitures massives limitant les surchauffes.
À l’inverse, les lotissements périphériques des années 1970‑2020, hérités du tout‑voiture, multiplient les voiries larges et minérales et les parkings à nu.
Résultat :
Un inconfort thermique diurne marqué ;
Mais une dissipation nocturne plus efficace grâce à la ventilation et à la faible hauteur du bâti.
Cette dualité est parfaitement visible sur les cartes de Draguignan : le centre ancien reste frais le jour (ombre portée), mais garde la chaleur la nuit (ICU fort), tandis que les extensions pavillonnaires montrent l’effet inverse.
L’intensité des îlots de chaleur urbains la nuit est estimée à partir de la morphologie du tissu urbain et de la capacité (ou non) de l’air chaud accumulé durant la journée à s’échapper librement. En croisant l’exposition aux îlots de chaleur urbain avec les données de population de l’INSEE, il est ainsi possible de déterminer le risque lié au ICU sur les différentes mailles de la commune.


Trame arborée : un capital à consolider
>60 % sur les versants boisés périphériques ;
30‑60 % dans l’anneau intermédiaire ;
< 15 % dans le centre historique
Les alignements d’arbres en voirie sont encore trop dissociés : seules deux rues sur dix dépassent 25 % de canopée continue
Pour mesurer la végétalisation de la ville, Cereg s'est basé sur les données COSIA de l’IGN (occupation du sol par intelligence artificielle).


Où désimperméabiliser ?
Le croisement imperméabilisation / infiltrabilité met en évidence trois familles d’espaces publics.
Parkings ouverts : conversion en surfaces perméables et ombragées ⇒ baisse de la température de surface et du ruissellement ;
Plateformes sportives : remplacement des revêtements poreux et îlots d’arbres ⇒ +15 % d’infiltration et micro‑refroidissement nocturne garanti ;
Places publiques minérales – décloisonnement des dalles imperméables, introduction d’arbres d’ombrage ⇒ baisse de la température de surface et infiltration accrue des eaux pluviales.
Le potentiel de désimperméabilisation est un indicateur qui permet de mettre en avant les zones ou parcelles urbanisées ou des actions de désimperméabilisation pourraient être bénéfiques. Il est déterminé en croisant la topographie, l’imperméabilisation et les zones construites.


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